Die Hard Trilogy: Make my day!

Fan des films, plus particulièrement du premier, Piège de Cristal, et d'Une journée en Enfer ( les deux réalisés par  Mac Tiernan), un peu moins du second, un jeu adapté des films n'était pourtant pas évident à réaliser... Cela n'a pas dérangé outre mesure Fox interactive, qui demanda à Probe Entertainment de lui développer un jeu basé sur la licence. On peut dire qu'ils s'en sont bien sortis.

Nom: Die Hard Trilogy

Editeur: Fox Interactive

Développeur: Probe Entertainment

Année: 1996

Consoles: PSX, Saturn

Continues: Non

Mot de passe: oui.

Sauvegarde: 1 bloc

Article basé sur la version PSX.

John Mac Clane a la poisse et s'attire toujours les ennuis  qui n'arriveraient jamais à un autre: Des terroristes prennent d'assaut l'immeuble où travaille sa femme, puis un aéroport où il l'attend, sans compter sur celui qui pose des bombes dans New York et le fait jouer à un petit jeu...

Mais John Mac Clane est flic. Et plutôt  dur à cuire ( c'est en réalité la traduction approximative de "die hard"). Il ne compte pas se laisser faire....

Die Hard Trilogy, c'est en réalité, trois jeux en un seul: Bien que basés sur les films, les trois propose une façon de jouer différente. Bien trouvé, cela permet d'avoir un jeu varié.

Die Hard: Piège de Cristal.

John Mac Clane doit "nettoyer" l'immeuble Nakatomi Plazza  des terroristes qu l'ont pris d'assaut tout le long d'une vingtaine d'étages , sans compter les niveaux bonus, et délivrer les otages. C'est un jeu d'action à la toisième personne . Une fois tous les terroristes du niveau tués, un compteur se déclenche et John dispose de 30 secondes pour trouver l'ascenseur de sortie dans lequel est dissimulé une bombe, sinon... BOUM !Il fallait aussi délivrer les otages, et ne pas les tuer pendant une fusillade pour leur permettre de s'enfuir , ce qui ajoutait des points au score.

Partant avec un petit flingue de base, il trouvera sur sa route une mitraillette ("hohoho, i've got now a machine gun!"), ainsi qu'un shotgun bien pratique. Pour restaurer son énergie , il pouvait trouver des hot dog, des trousses de pemiers secours qui restauraient la santé en entier,  ainsi que des canettes de boisson gazeuse.  Le gillet pare-balles permettait de prendre quelques coups sans que la santé en souffre.John pouvait sauter.

Le jeu était assez bien réalisé pour l'époque, avec le système des murs qui devenaient transparents lorsque l'on pénetrait dans une pièce pour une meilleur vue de l'action.

On reprochera toute fois une animation assez ridicule lorsque les personnages, aussi bien Mac Clane que les terroristes, tenaient une arme...Un peu à la Steven Seagal, quoi, le seul type capable de tenir une mitraillette d'une main et de tirer au dessus de lui  ( comment ça, "pas d'insultes"?)...

Die Hard 2: 58 Minutes pour vivre ( mais quel titre ridicule!!!!):

Dans ce jeu, John Mac Clane vient chercher sa femme à l'Aéroport Dulles, à Washington... Mais il est pris d'assaut par des terroristes...

Ici, c'est un jeu de tir à la Virtua Cop le long de huit niveaux: vous dirigez un viseur et devez vous débarasser des  terroristes le long d'un pacours déterminé. Si vous visez bien, vous pourrez même dégoter des bonus et d'autres armes. Le décor était également destructible, et parfois il fallait en jouer. Bien entendu, il n'y a pas que des terroristes dans l'aéroport, et  il fallait éviter le plus possible de tuer des innocents... Si vous le faisiez, on vous retirait des points et vous voyiez un message du type "Aïe Aïe Aïe" ou " Hum Hum" sur l'écran.

Die Hard 3: Une journée en enfer.

Un jeu de vonduite folle à travers New-York. Vous devez trouver les différentes bombes disséminées par Simon Gruber dans la ville, et foncer dedans pour les détruire, et bien entendu vous aviez un temps limité avant qu'elle n'explose. Si vous n'arriviez pas à temps, vous repreniez depuis la dernière bombe détruite.

Purement axé arcade, il était possible de chopper plusieurs bonus, comme les points de score, les turbos, du temps supplémentaires, et l'ambulance, qui débloquait le passage dans les embouteillages.Bien entendu, vous aviez une boussole dans le coin supérieur gauche de l'écran pour vous indiquer la direction à suivre pour arriver à la bombe...Vous pouviez également changer de véhicule, du taxi jaune de base, vous pouviez prendre, par exemple, un vehicule de police... Mais cela faisait perdre du temps et le chrono était tout de même serré.

Et si vous aviez un plaisir sadique, il vous était possible d'écaser les piétons, un coups d'essuie-glace et ça repart! Et à l'époque, cela ne faisait pas scandale...

Une vingtaine de niveaux  assez longs et distrayants.

Les trois jeux avaient plusieurs points communs: Une bonne jouabilité, une bonne réalisation globale pour l'époque , et une très bonne bande-son, avec des voix, reprenant les répliques des films.

Reste aussi qu'ils étaient très difficiles, et les faire d'une traite était quasiment impossible.

Il y a vait bien des mots de passe, mais ils étaient longs et chiants à entrer, le mieux étant de sauvegarder sur Memory Card...

Die Hard Trilogy réussit à démontrer qu'une licence bien exploitée peut donner de très bons jeux inspirés des films.Un jeu varié et offrant un challenge relevé, on peut vraiment dire : "Yippie kaï Yay ! "

Oui, mais ... Objection !!!! les films Die Hard, il n'y en a pas trois, mais QUATRE...

Sauf qu'en 1996, date de sortie du jeu, il n'y en avait que trois... Retour en Enfer-Die Hard 4  n'est sorti chez nous qu'en 2007... Mais... Faut-il vraiment que je m'exprime dessus ?